L’inter-files autorisée jusqu’en juillet 2025 mais pas sur le périphérique parisien

L’inter-files autorisée jusqu’en juillet 2025 mais pas sur le périphérique parisien

La circulation inter-files est bien maintenue. Le ministère de l’Intérieur, par l’intermédiaire de la déléguée à la Sécurité Routière Florence Guillaume, vient de prolonger l’expérimentation jusqu’au 31 juillet 2025. Un sursis de 7 mois, qui correspond à la limite prévue par le décret du 28 juillet 2021. Un temps qui devrait permettre aux pouvoirs publics de trancher, sur la base du rapport communiqué le 23 décembre 2024 par le Cerema. Pour mémoire, la première expérimentation menée en matière de circulation inter-files pour les deux et trois roues motorisés remonte à 2016. Bientôt 10 ans que l’État et les usagers débattent autour d’une pratique aussi ancienne que les deux-roues eux-mêmes. Si tous les proches acteurs de ce dossier paraissent d’accord pour inscrire définitivement l’inter-files dans le code de la route, les multiples rebondissements politiques en repoussent sans cesse l’échéance. Dans un contexte global peu favorable à l’auto comme à la moto, une intervention démagogique reste toujours possible pour enrayer ce processus. Inscrire cette pratique dans un cadre légal reste donc urgent et primordial pour les usagers comme pour le marché du deux-roues. Pourtant, le texte tel qu’il est écrit actuellement, rend illégale l’inter-files sur un axe comme le périphérique parisien.

L’inter-files toujours illégale sur le périphérique

Le décret du 28 juillet 2021 définit les conditions de la pratique de l’inter-files dans le cadre de l’expérimentation menée depuis cette date. Ainsi, les voies concernées sont « les autoroutes et les routes à deux chaussées séparées par un terre-plein central et dotées d’au moins deux voies chacune, où la vitesse maximale autorisée est supérieure ou égale à 70 km/h ». Le périphérique parisien étant passé à 50 km/hil n’entre plus dans le champ de l’expérimentation. S’il est peu probable que les forces de police sanctionnent les conducteurs en inter-files respectueux des règles fixées par le décret, une interrogation subsiste en matière d’assurance. Là encore, les déclarations se veulent rassurantes. Pourtant, les conséquences financières en cas d’invalidité étant très élevées, qui peut être certain qu’un assureur ne sera pas tenté d’user de cet argument pour éviter de mettre la main à la poche ?

Source : Auto Infos

Date : 02/01/2025

Auteur : Frédéric MARTY

 

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